Histoire du tampon encreur, des cavernes préhistoriques jusqu'à la marque Colop

On sait tous ce qu'est un tampon encreur, nous utilisons tous au quotidien cet objet indispensable qui nous parait d'une banalité foudroyante.

Le tampon actuel, même dans sa version simple en boitier plastique, comporte des technologies que l'on ignore : il peut comporter une protection anti bactérienne, il peut être constitué de matières recyclables, certains peuvent même être pourvus d'encres réactives ou vivantes.

Il y a des dizaines de pages sur internet qui peuvent vous retracer l'histoire du tampon encreur, nous allons le faire de manière succinte et pour être original, par ordre de chronologie inverse !

Période contemporaine

A tout bien y réfléchir, comment pouvions nous faire avant ce petit boitier plastique tout simple faisant un bruit souvent pas très agréable ? En effet, ce n'est que dans les années 80 qu'a été créée la marque que nous distribuons Colop. Peu avant cela, la marque Trodat créée en 1960 produit en Allemagne le premier tampon automatique en 1976. Cette marque fondée à vienne en 1912 par Franz Just, est donc celle à qui on doit notre objet désormais personnalisé à la demande.

D'autres marques comme le taiwanais Shiny, l'allemand Horray / Reiner, le danois Alpo, et bien entendu l'autrichien Colop, le plus connu avec Trodat. Nous parlons ici de sociétés qui possèdent les technologies pour créer des tampons auto-encreurs de A à Z. Mais en ce qui concerne les tampons en bois, qui en fait, ne sont constitués que d'une monture en bois et d'un timbre en caoutchouc, des centaines de tourneurs bois dans le monde produisent ces montures partout dans le monde. D'ailleurs une marque comme Colop ne fabrique pas les montures bois qu'elle distribue et se concentre sur les monture plastiques et métal.

Si on se concentre sur les fabricants officiels de boitiers de tampons tels qu'on les connait, qu'ils soient automatiques ou non, dateurs ou non, le modèle économique est toujours le même. Ils fournissent le boitier, le matériel de production, les adhsifs et caoutchouc, et ils passent par un réseau de revendeurs qui vont se charger de la personnalisation du tampon s'il y a lieu. Ce maillage local permet une diversité des productions, stimule la concurrence, et est un plus pour le client qui selon le revendeur peut trouver des options de personnalisation qu'il ne trouvera pas ailleurs.

Le tampon produit une impression monochrome, généralement noire, destinée à être utilisée sur papier. Des tentatives multiples depuis les années 80 ont été faites pour rendre le tampon multicolore. C'est courant dans le domaine des tampons dateurs où la date peut être écrite en rouge tandis que le reste du tampon est bleu ou noir. PAr contre lorsqu'il s'agit de personnaliser à la demande la couleur du texte, les technologies de partitionnement de l'encrier ont souvent été abondonnées car peu fiables. En ce qui nous concerne, bien que nous ayons à disposition dans notre catalogue fournisseur la possibilité de créer des encriers multicolores, nous ne la proposons pas à nos clients. Nous trouvons cetet solution trop complexe et assez délicate à entretenir.

La couleur pour le tampon de bureau arrivera sous peu avec la nouvelle génération de tampons, ou plutôt la révolution du tampon, qui est le tampon éléectronique connecté, disponible sous peu chez nous. L'inconvénient inévitable sera la différence de prix énorme entre un simple tampon encreur automatique 4 lignes et ce nouveau tampon électronique, mais clairement, la souplesse d'utilisation sera au rendez-vous. Le tampon personnalisé sera alors réservé à un seul des usages qui motive son achat actuellement, c'est l'effet vintage. En effet, le cachet que comporte l'impression par un tampon est inimitable et il faudra plusieurs générations avant que les gens se lassent de ce rendu. Il est probable que le tampon encreur tel que nous le connaissons disparaisse avec le papier lui-même !